Une marche nationale et un sit-in ont eu lieu hier soir, samedi 4 octobre 2025, devant le Théâtre municipal de Tunis, réunissant des centaines de personnes et de nombreuses organisations et partis politiques, qui ont dénoncé l’agression sioniste continue contre les peuples palestinien et libanais, ainsi que la détention illégale par l’entité sioniste des participants à la Flottille mondiale du Soumud pour briser le blocus de Gaza, dont 25 Tunisiens, dans les eaux internationales de la Méditerranée. (Ph. Adel Ezzine/Xinhua).
La manifestation a été organisée par le Comité national de soutien à la Résistance en Palestine, qui regroupe plusieurs partis et organisations politiques.
Au programme : des chants de soutien à la Palestine et au Liban, des drapeaux palestiniens et tunisiens, des drapeaux de factions de la résistance palestinienne (notamment du Hamas), des portraits de dirigeants de la résistance palestinienne et libanaise, ainsi qu’une grande banderole intitulée «Les Tunisiens courageux» avec les portraits des 25 Tunisiens ayant participé à la flottille Soumud et arrêtés par la marine israélienne avant d’atteindre Gaza.
Zied Dabbar, président du SNJT, a déclaré que le syndicat avait appelé à cette marche pour faire pression en faveur de la libération des 33 journalistes enlevés qui participaient à la flottille, dont les Tunisiens Olfa Lamloum, Lotfi Hajji, Anis Abbassi, Mazen Abdellaoui et Yassine Gaidi, représentant du SNJT à la flottille, en coordination avec des organisations de défense des droits humains.
Jawaher Chana, membre du comité directeur de la flottille Sumud, a déclaré que 10 Tunisiens parmi les détenus avaient été libérés et rapatriés par avion de la Turkish Airlines vers la Turquie (ils avaient été embarqués à Ramon Airport près d’Eilat au sud d’Israël), avant de rentrer en Tunisie. Elle a indiqué qu’elle travaillait en coordination avec le centre juridique et de défense des droits humains Adalah en Palestine pour obtenir la libération de tous les participants tunisiens, maghrébins et autres.
Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’UGTT, a déclaré que la mobilisation des rues par l’action civile et politique visait à faire pression pour la libération des prisonniers détenus par l’entité sioniste et à mettre fin à la guerre contre le peuple palestinien.
Il a également appelé à un renforcement de la position officielle tunisienne par l’adoption de la loi criminalisant la normalisation avec Israël, qui était auparavant bloquée au Parlement.
I. B. (avec Tap).
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