Economie tunisienne | Poursuite du redressement, malgré le climat d’incertitude

Le plan de développement 2026-2023, qui démarrera avec le projet de loi de finance 2026 (PLF2026), se fonde sur la consolidation de la souveraineté nationale, la réalisation de la justice sociale et la croissance équilibrée entre les régions.   

C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Economie et de la planification Samir Abdelhafidh, lors d’une séance conjointe des deux commissions des finances et du budget à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et au Conseil national des régions et districts (CNRD), hier, samedi 1er novembre 2025, au Palais du Bardo.

Le ministre a affirmé que le projet de budget économique pour l’année prochaine table sur un taux de croissance de 3,3% aux prix constants, contre 2,6% prévu pour 2025, et ce grâce à la poursuite du redressement économique et de la stabilisation globale des équilibres macro-financiers.

Les prévisions du gouvernement tablent sur une amélioration de la production agricole et une hausse de la production du phosphate et des hydrocarbures, en plus de l’attraction de 11,5 millions de visiteurs étrangers.

Le PLF2026 vise aussi à impulser l’investissement global afin qu’il atteigne 29,978 milliards de dinars et à maintenir le taux d’inflation au niveau de 5,3% (contre une prévision du FMI de 5,9 % pour l’ensemble de l’année 2025).

S’agissant de la conjoncture économique globale dans le pays, M. Abdelhafidh a estimé que, malgré l’incertitude ambiante, la croissance a atteint 3,2% au cours du second trimestre 2025, alors que le chômage a baissé à 15,3% et l’inflation à 5% en septembre.

Malgré ce léger mieux, l’économie nationale continue de faire face à de grands défis, notamment la baisse de production des hydrocarbures, le creusement du déficit énergétique, les inégalités régionales et la lenteur du rythme d’investissement et de création d’emplois.

L. B.

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.

error: Contenu protégé !!