La Tunisie met en œuvre des mesures pour protéger ses précieux récifs coralliens rouges, une ressource prisée concentrée le long de ses côtes nord-ouest, notamment près de la ville de Tabarka. Leur couleur rouge intense et leur grande qualité en font un lieu idéal pour la joaillerie et l’artisanat de luxe.
Malgré un historique d’exploitation commerciale, l’extraction du corail est désormais strictement contrôlée par un nombre limité de licences annuelles.
La production annuelle actuelle n’est que de 3 à 4 tonnes, soit une baisse significative par rapport aux plus de 20 tonnes produites dans les années 1960, avant la mise en place des contrôles environnementaux.
L’exportation de corail génère un chiffre d’affaires annuel estimé entre 3,5 et 4 millions de dollars.
En coopération avec des organisations internationales, les autorités tunisiennes s’efforcent de promouvoir la recherche scientifique sur le corail et de développer des programmes de protection efficaces. Ces efforts incluent l’inclusion de la ville côtière de Tabarka dans un réseau mondial d’aires marines protégées afin de préserver son écosystème unique.
I. B.
Donnez votre avis