Les envois de fonds des expatriés tunisiens vers leur pays d’origine devraient atteindre 2 085 millions de dinars tunisiens (MDT) en 2022, soit 4,5% du produit intérieur brut (PIB) tandis que les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire sont estimés à 626 milliards de dollars, selon la dernière note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement.
Les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire qui ont résisté à la tourmente mondiale en 2022 ont augmenté de 5% par rapport à l’année dernière. Cependant, il s’agit d’une forte baisse par rapport à l’augmentation de 10,2 % en 2021, souligne ledit.
Les envois de fonds vers ces pays sont considérés comme une source vitale de revenus et aideront les ménages bénéficiaires à renforcer leur résilience, leur permettant d’améliorer leurs conditions de logement et de faire face aux pertes dues aux catastrophes naturelles.
En outre, le rapport de la Banque mondiale indique que les flux de transferts de fonds vers les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont augmenté de 2,5% pour atteindre 63 milliards de dollars en 2022, contre 10,5% en 2021.
Ce ralentissement est lié en partie à l’érosion des gains salariaux réels dans la zone euro. Le coût moyen mondial de l’envoi de 200 $ était en moyenne de 6,3% au deuxième trimestre de 2022.
Michal Rutkowski, directeur mondial de la protection sociale et de l’emploi à la Banque mondiale, a souligné que «les migrants contribuent à assouplir les marchés du travail tendus dans les pays d’accueil tout en soutenant leurs familles grâce aux envois de fonds. Des politiques de protection sociale inclusives ont aidé les travailleurs à surmonter les incertitudes en matière de revenus et d’emploi créées par la pandémie de Covid-19.» Il a ajouté que «de telles politiques ont des impacts mondiaux à travers les envois de fonds et doivent être poursuivies».
La note sur la migration et le développement analyse les tendances des indicateurs des ODD liés à la migration : augmenter le volume des envois de fonds en pourcentage du PIB, réduire les coûts des envois de fonds et réduire les coûts de recrutement.
Source : Tap.
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