Onze organisations de défense des droits de l’homme et de personnalités politiques ont appelé la justice à libérer les personnes détenues dans l’affaire dite de «complot contre la sûreté de l’État» et leur garantir un procès équitable.
La chambre d’accusation près la cour d’appel de Tunis examinera, jeudi 13 juillet, la demande de mise en liberté présentée par le comité de défense des accusés dans cette affaire.
Dans un communiqué publié mardi 11 juillet, ces organisations et personnalités ont appelé la justice à «respecter la présomption d’innocence et remplir son rôle de protection des droits et libertés». «Le parquet n’a fourni aucune preuve incriminant les détenus», ont-ils souligné.
Les signataires de la déclaration ont appelé le pouvoir exécutif à «ne pas s’immiscer dans le système judiciaire et à cesser de diffuser un discours diviseur, qui ne pourrait qu’aggraver la crise tunisienne».
Ces organisations et personnalités ont également exhorté les forces démocratiques et civiles et tous les citoyens à participer massivement au rassemblement de solidarité prévu jeudi prochain devant la cour d’appel de Tunis, à la demande du comité de défense, en coordination avec les familles des prisonniers.
Onze organisations et associations ont signé cette déclaration dont la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), le collectif citoyen Soumoud, l’Observatoire national pour la défense du caractère civil de l’Etat, l’organisation Al Bawsala, ainsi que des personnalités nationales telles que Youssef Seddik, Kamel Jendoubi et Mohamed Kilani.
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