La crise du fer a fortement affecté le secteur de la construction, a estimé le chef de la Chambre syndicale des entrepreneurs du bâtiment, Mehdi Fakhfakh, qui a appelé l’État à mettre en œuvre les solutions susceptibles de mettre fin à cette crise et à restructurer El-Fouladh, la société sidérurgique publique, afin de réduire le coût de fabrication du fer de 30 à 40%.
Tunisie : L’Association des jeunes magistrats dément sa loyauté envers Noureddine Bhiri
Le président de l’Association des jeunes magistrats, Mourad Messaoudi, a démenti, ce jeudi 10 février 2022, les accusations exprimées, hier, par le membre du Comité de défense des martyrs Belaïd et Brahmi, Tarek Harakati, selon lesquelles l’association en question est loyale envers le dirigeant nahdhaoui et ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri.
La Librairie El Moez renaît de ses cendres et rouvre bientôt ses portes
Fermée depuis le mois de novembre 2021 suite à un terrible incendie, la librairie El Moez au Menzah 1 s’apprête enfin à ouvrir de nouveau ses portes.
Don japonais d’équipements médicaux aux hôpitaux tunisiens
Une cérémonie de signature d’un échange de notes relatif à un don d’équipements médicaux s’est tenue hier, mercredi 9 février 2022. La cérémonie s’est déroulée en présence de Othman Jerandi, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, et Shimizu Shinsuke, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon en Tunisie, au siège du ministère des Affaires étrangères.
Youssef Bouzakher : «La nouvelle position de Kaïs Saïed concernant le CSM est un indicateur dangereux»
Le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Youssef Bouzakher, a commenté, mercredi 9 février 2022, la déclaration du président de la république, Kaïs Saïed, selon laquelle il ne dissoudrait pas le conseil, mais réviserait la loi le réglementant. Il a estimé que ce dernier est évasif et que cette nouvelle position représente un indicateur dangereux.
Kaïs Saïed ne se soucie pas des «préoccupations» des amis de la Tunisie
Visiblement agacé par la réaction de certaines parties étrangères à sa décision de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Kaïs Saïed a répondu par un rejet expéditif : «La Tunisie n’est ni une plantation, ni un jardin /…/ Notre pays est un Etat indépendant et souverain», qui n’a de leçons à recevoir de personne… Cette position peut flatter un certain nationalisme conspirationniste du «peuple [qui] veut», mais elle ne résout en rien les mésententes et incompréhensions dont souffrent, depuis quelque temps, nos relations avec nos partenaires. Par Moncef Dhambri *
La Tunisie se débat dans la crise, mais les contrebandiers ne chôment pas
Alors que l’Etat tunisien peine à trouver les financements nécessaires au bouclage de son budget pour cette année 2022, les barons de la contrebande et du marché parallèle, qui infestent les zones frontalières avec la Libye et l’Algérie, ne chôment pas, profitant de l’insuffisance des moyens humains et logistiques dont disposent les autorités pour bien contrôler les frontières poreuses du pays.
Zouhaïr Maghzaoui : «La France a elle-même refusé d’extrader Belhassen Trabelsi pour l’absence de justice équitable en Tunisie»
Le secrétaire général du parti Echaâb, Zouhaïr Maghzaoui, a critiqué, ce jeudi 10 février 2022, l’incohérence, selon lui, de l’Etat français qui a récemment exprimé son inquiétude de la situation de la justice en Tunisie, après la décision présidentielle de suspendre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), alors qu’il avait lui-même refusé, il y a peu de temps, d’extrader l’homme d’affaires Belhassen Trabelsi «pour l’absence de justice équitable en Tunisie».
« Siciliens d’Afrique : Tunisie terre promise » : Un film sur l’Histoire de la communauté sicilienne en Tunisie
Le Ciné-Madart à Carthage accueillera l’avant-première du film « Siciliens d’Afrique : Tunisie terre promise » de Marcello Bivona et Alfonso Campisi les 17 et 18 février. Un documentaire qui met la lumière sur l’émigration sicilienne à la Goulette entre le 19e et le 20e siècles.
Me Ridha Raddoui : «Ghannouchi n’est pas au dessus de la justice»
«Chaque fois que le mouvement Ennahdha est confronté à des preuves et des documents prouvant sa culpabilité, il recourt à des réponses inventées de toutes pièces», a déclaré Ridha Raddaoui, membre du comité de défense des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, qui avait tenu la veille une conférence de presse pour annoncer des plaintes en justice contre Rached Ghannouchi et plusieurs autres dirigeants islamistes pour corruption, espionnage au profit d’un Etat étranger et soutien au terrorisme.