Après Napoléon et Hitler, Zelensky risque d’être la prochaine victime du général hiver, en plus de quelques gouvernements européens qui devront rendre des comptes à leurs électeurs pour la folie de la surenchère des sanctions contre la Russie et leur effet boomerang.
Par Elyes Kasri *
Les plus grandes offensives contre la Russie ont été défaites par l’endurance russe et surtout par le plus grand général russe de tous les temps, à savoir le général hiver.
L’Otan se fissure déjà progressivement dans la perspective d’un hiver qui mettra à rude épreuve la persistance de nombreux pays européens à hypothéquer leur économie et le bien-être de leurs citoyens pour défendre un gouvernement ukrainien jusqu’au-boutiste et aux relents racistes et même néo-nazis.
Joe Bien passera bientôt à la caisse
L’armée ukrainienne aura à tenir des positions à découvert avec le tarissement de l’approvisionnement otanien en armes et munitions et une grave pénurie de carburant et de chauffage.
Après Napoléon et Hitler, le comédien comique Zelensky risque d’être la prochaine victime du général hiver, en plus de quelques gouvernements européens qui devront rendre des comptes à leurs électeurs pour la folie de la surenchère des sanctions et leur effet boomerang ainsi que les conséquences de la méconnaissance des intérêts de la Russie dans son voisinage immédiat.
Pour sa part, le président américain Joe Biden sera très probablement la victime, lors des prochaines élections législatives du 8 novembre, des turpitudes de son fils Hunter qui semble avoir tiré un profit indu de la situation de son père avec des cercles ukrainiens corrompus et de Mohammed Ben Salmane (MBS), prince-héritier et Premier ministre d’Arabie Saoudite, qu’il avait critiqué sans ménagement à la suite de l’assassinat du journaliste saoudien, résident permanent américain, Jamal Khashoggi, de surcroît journaliste au quotidien The Washington Post.
L’hiver 2023 sera chaud en Europe
En refusant à deux reprises d’augmenter la production de pétrole lors de la visite de Biden en Arabie Saoudite en juillet dernier et plus récemment, le 5 octobre, lors de la réunion de l’Opep Plus (13 Etats membres de l’Opep et 11 partenaires dirigés par la Fédération de Russie), MBS semble avoir scellé le sort de Biden et du Parti démocrate lors des prochaines élections lorsqu’ils seront confrontés aux retombées d’une inflation galopante consécutive aux sanctions contre la Russie avec notamment le gallon d’essence qui a atteint des sommets historiques de plus de 7 dollars avec des perspectives sérieuses de récession économique aux Etats Unis.
Avec la crise économique qui s’installe déjà et le litre d’essence qui approche de trois euros, l’hiver 2023 sera politiquement et socialement chaud en Europe, en dépit de la pénurie de chauffage.
Dans ce monde en effervescence, la Tunisie reste empêtrée dans des élections législatives aux contours incertains et n’arrive pas encore à conclure un accord de prêt avec le Fonds monétaire international (FMI) qui lui permettrait tout juste de boucler le budget 2022.
* Ancien ambassadeur.
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