Pendant les années 1960, la part du Tunisien était de 1 000 mètres cubes d’eau par an. Cette moyenne est descendue aujourd’hui à 420 mètres cubes par an, alors que la moyenne minimale mondiale est fixée à 1 000 mètres cubes, taux au-dessous duquel on parle de stress hydrique.
Ces chiffres ont été avancés aujourd’hui, lundi 28 novembre 2022, par le doyen des ingénieurs, Kamel Sahnoun, qui a rappelé la nécessité de mettre en œuvre les mesures exceptionnelles préconisées par les études relatives à la rareté de l’eau en Tunisie, afin d’éviter que notre pays atteigne le stade de la pénurie.
Kamel Sahnoun, qui intervenait par téléphone dans l’émission Shams Maâk, sur Shems FM, a appelé à mettre en œuvre les solutions préconisées par ces études afin d’assurer les besoins de subsistance des futures générations.
Sahnoun a aussi déclaré qu’il y a actuellement un exode des campagnes vers les villes côtières, ajoutant que cet exode pourrait se tourner à l’avenir vers d’autres villes ou d’autres pays, soulignant la nécessité d’une «bonne gouvernance de l’eau», qui, selon lui, «reste très faible à l’heure actuelle».
I. B.
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