A l’image de l’ensemble des barrages en Tunisie, celui de Sidi Salem à Testour (Béja), le plus grand du pays, a beaucoup souffert du déficit pluviométrique enregistré depuis le début de la saison agricole, en raison du réchauffement climatique.
Le barrage de Sidi Salem connaît une baisse du taux de remplissage, le manque d’eau étant estimé à 83%. Il contient actuellement près de 97 millions de mètres cubes, tandis que sa capacité est de 580 millions de mètres cubes.
Le manque à gagner est estimé à 483 millions de mètres cubes, a indiqué le directeur général adjoint des barrages et des grands travaux hydrauliques au ministère de l’Agriculture, Fayçal Khemiri.
Khemiri a déclaré aux journalistes en marge d’une visite sur le terrain de certains ouvrages hydrauliques, organisée par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, que le barrage de Sidi Salem est considéré comme l’ouvrage hydraulique le plus important en Tunisie.
Pourtant, ce barrage a enregistré son taux de remplissage le plus bas en novembre 2022, atteignant 86 millions de mètres cubes, considéré comme le taux le plus bas depuis sa mise en service en 1982.
Khemiri a souligné que le taux de remplissage n’atteignait que 17%, ajoutant que le volume de ce barrage passe de septembre 2022 à mars 2023, à 31,8 millions de mètres cubes, un volume jugé très faible, malgré sa grande capacité de stockage.
D’après Tap.
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