Dans une conjoncture morose et déprimante pour beaucoup de Tunisiens, le cinéaste Ridha Béhi (76 ans, 10 films) nous explique, dans le post Facebook reproduit ci-dessus, sa recette du bonheur simple.
Récemment et à l’occasion de mon anniversaire, j’ai pu «vérifier» que malgré la vieillesse qui s’installe lentement mais sûrement, malgré l’atmosphère morose qui règne tant en Tunisie qu’à travers le monde, je continue à préparer et à élaborer de nouveaux projets cinématographiques comme dans le temps.
Comment est-ce possible ?
– Je continue d’aimer et la flamme de l’amour brille encore dans mon cœur.
– J’ai une foi inébranlable en un Dieu clément et miséricordieux.
– J’ai réussi à garder en moi un enfant éveillé… un enfant malicieux et qui ne se prend pas trop au sérieux.
– J’ai laissé derrière-moi les échecs, les tourments et déceptions d’autrefois.
– Enfin, à mon actif, des milliers d’heures de visionnage de films (durant 55 ans), des milliers d’heures de lecture (60 ans).
– Une quinzaine d’amis sûrs et fidèles à travers le monde.
Je souris rarement mais là je me fais une promesse : je garderai mon sourire en résistance le restant de ma vie et je profiterai chaque jour des fragments de bonheur pour en faire une symphonie, un scénario ou un roman.
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