Le ministère des Affaires culturelles a déploré, ce jeudi 18 janvier 2024, le décès du poète et critique tunisien Mohamed Ghozzi, qui venait d’annoncer, ce matin même, la publication de son nouveau recueil.
Né le 24 février 1949 à Kairouan, où il a vécu jusqu’à l’obtention de son baccalauréat, Mohamed Ghozzi a obtenu une maîtrise en Lettres arabes à l’Université de Tunis en 1973, puis un doctorat de troisième cycle et un doctorat d’État.
Il a enseigné la littérature arabe notamment à la Faculté des Lettres de Kairouan, et à l’étranger à l’Université de Nizwa à Oman et laisse derrière lui plusieurs contes pour enfants, des pièces de théâtre et des recueils de poésie, comme « Le livre de l’eau, le livre des braises » (1982); « Beaucoup de ce peu que j’ai pris » (1999), « Héritier de l’eau » (2004); et « Réponds si les montagnes t’appellent » (2015) et le dernier en date, dont il a annoncé la publication, ce jeudi : « Les montagnes sont mes ancêtres. Les rivières sont mes frères ».
Ancien membre de l’Union des Arts et des écrivains arabes, Mohamed Ghozzi était également membre du conseil consultatif de la revue Kairouan éditée par la Faculté des Arts de Kairouan et ancien membre de la direction de la revue « Vie culturelle » du ministère des Affaires culturelles et a contribué à la production d’une série de programmes culturels à la télévision et à la radio nationales.
Mohamed Ghozzi sera accompagné à sa dernière demeure, demain vendredi 19 janvier dans sa ville natale à Kairouan, après la prière.
Y. N.
Donnez votre avis