L’équipe de Tunisie de football a battu son homologue de la Guinée Equatoriale (1-0), en match comptant pour la 3e journée des éliminatoires (Zone Afrique/Groupe H) de la Coupe du monde 2026, hier soir, mercredi 5 juin 2024, au stade Hamadi Agrébi de Radès. Mais au-delà de la victoire, toujours bonne à prendre, le match fut terne, monotone et ennuyeux.
Il a fallu attendre la 83e minute pour voir Hamza Mathlouthi obtenir un penalty après un fauchage dans la surface de réparation adverse et Mohamed Ali Ben Romdhane le transformer imparablement pour que le sort du match soit scellé et que les Aigles Carthage obtiennent leur troisième succès d’affilé et prendre la tête du classement du groupe H avec 9 points devant la Namibie (7 points) qui s’est contentée du nul 1-1 plus tôt dans l’après-midi avec le Liberia (3e, 4 points), Sao Tomé et la Guinée Equatoriale fermant la marche avec 0 point au compteur.
Lors de la 4e journée, dimanche 9 juin, en Afrique du Sud, les Tunisiens devront battre les Namibiens «chez eux» pour assurer grandement leur qualification, mais pour cela, ils devront sortir un bien meilleur football que celui sorti face aux Equato-guinéens, stérile sur le plan offensif, surtout au cours de la première mi-temps.
Hier soir, les Tunisiens s’étaient montrés indigents en attaque, multipliant les passes latérales, incapables de trouver la profondeur ou d’inquiéter le gardien de but adverse qui n’eut pas à se surpasser pour intercepter les rares balles «tombées» dans sa surface. Car ni Elias Achouri, ni Sayfallah Ltaief, ni Elias Saad, ni encore Haythem Jouini qui a remplacé ce dernier n’ont réussi à vraiment percer la dernière ligne adverse. Et les rares balles arrêtées, corners et coups francs, étaient mal tirées et ne trouvaient pas la tête capable de les transformer.
Les Tunisiens étaient certes plus entreprenants en seconde mi-temps, mais ils ont manqué de solutions offensives, se contentant souvent d’échanger la balle devant une défense regroupée. Encore heureux que la défense a bien tenu, comme d’habitude, face aux ruées des adversaires, notamment en première mi-temps.
Un match à oublier, certes, mais des leçons doivent être tirées pour revoir les schémas tactiques et remédier à l’indigence offensive, le talon d’Achille de la sélection tunisienne.
I. B.