Tunisie : création d’un réseau tunisien pour les droits et les libertés

Une dizaine d’organisations et d’associations et huit partis politiques ont annoncé la constitution d’un Réseau tunisien pour les droits et les libertés et l’organisation d’un sit-in de protestation, le 13 septembre courant, contre l‘état actuel du processus électoral de la présidentielle du 6 octobre prochain.

C’est ce qu’a annoncé Mohieddine Lagha, secrétaire général de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), dans une déclaration à Mosaïque, ajoutant que ledit réseau va organiser une série d’actions à Tunis et dans les régions intérieures au cours de la prochaine période pour défendre les droits et les libertés, et soutenir toute initiative s’inscrivant dans cette orientation.

Le réseau va élaborer un pacte qui réunira les différentes composantes de la société civile autour des principes de la défense des droits et des libertés et restera ouvert à l’adhésion de toutes les composantes de la scène sociale et politique partageant ses principes.  

Jilani Hammami du Parti des Travailleurs a dénoncé l’interdiction faite par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), dont le siège accueillait la première réunion du réseau, aux représentants des partis politiques, qualifiant cette interdiction d’erreur qui servira les intérêts du pouvoir en place et de ses atteintes à la liberté d’expression.   

Outre la LTDH et le SNJT, ledit réseau est constitué de la coalition Soumoud, de la Dynamique féministe composée de 8 organisations, notamment l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et Aswat Nissa, le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), I Watch, l’Observatoire tunisien pour la défense de la civilité de l’Etat (OTDCE), Intersections pour les droits et les libertés, Femme & Leadership et Beity. Les partis membres sont, en plus du Parti des Travailleurs, Afek Tounes, Attayar, Ettakattol, Al-Joumhouri et le Parti social-libéral.

I. B.