Les Maghrébins dans la lutte contre le trafic de drogue à Marseille

Le film documentaire réalisé par la journaliste Anaïs Ines Merad, intitulé ‘‘Marseille, des larmes au combat’’, sera diffusé ce jeudi à 22h50 sur France 3 Paca. Ce projet captivant retrace une année de lutte menée par l’association Conscience, aux côtés des familles maghrébines endeuillées par les ravages du trafic de drogue dans les quartiers populaires.

Pendant douze mois, la caméra d’Anaïs Merad a plongé au cœur de cette réalité tragique, capturant les témoignages poignants des mères ayant perdu leurs enfants, des jeunes pris dans l’engrenage de cette violence, et des habitants des cités qui tentent désespérément de faire entendre leur voix. Le film explore la douleur de ces familles, mais aussi leur résistance face à ce fléau, en dénonçant les conséquences dévastatrices de cette économie souterraine sur les communautés déjà marginalisées.

Au-delà de cette documentation brute sur le quotidien des quartiers touchés par le trafic de drogue, le film met en lumière un mouvement de solidarité et de prise de conscience. Il montre les efforts de l’association Conscience pour mobiliser les jeunes, rassembler les mères endeuillées, et tenter de réunir une ville socialement fracturée.

Ce documentaire a pour vocation de sensibiliser non seulement les habitants des quartiers concernés, mais aussi un public plus large, afin de stimuler un débat public et engager des actions concrètes contre ce phénomène destructeur.

En regardant ce film, le public est invité à réfléchir sur les inégalités sociales et à s’engager dans une dynamique de changement. Le but est de rassembler, au-delà des quartiers, pour trouver des solutions et construire un avenir meilleur, loin de la violence et du désespoir.

Ne manquez pas cette diffusion exceptionnelle sur France 3 Paca, et n’hésitez pas à partager ce film autour de vous. C’est un témoignage puissant, un appel à l’unité et à la solidarité face à une réalité trop souvent ignorée.

Fondée à Marseille, l’association Conscience fondée par Amine Kessaci, qui a perdu son grand frère, retrouvé mort calciné à Marseille, se déploie dans plusieurs villes de France.

Djama Guettala