Miguel Cardoso, l’entraîneur principal des Mamelodi Sundowns, espère avoir en face, ce mardi 1er avril 2025, une équipe de l’Espérance de Tunis ayant conservé la même identité qu’il a laissée avant de rejoindre le club sud-africain.
Cardoso s’exprimait depuis le camp d’entraînement de son club à Johannesburg, avant le choc palpitant de mardi après-midi au stade Loftus, à Pretoria, en Afrique du Sud, contre son ancienne équipe en quarts de finale de la Ligue des champions CAF TotalEnergies à Pretoria.
L’entraîneur portugais était à la tête du club tunisien lorsqu’il a éliminé son équipe actuelle, la saison dernière en demi-finale de la même compétition, s’imposant 1-0 sur l’ensemble des deux matchs.
Les Espérantistes reprochaient à Cardoso son jeu trop défensif, en rupture avec l’identité du club «Sang et Or», souvent porté sur l’offensive. Avec Sundowns, il semble avoir retenu la leçon en respectant le tempérament offensif des joueurs sud-africains, qui marquent beaucoup de buts, mais en encaissent aussi souvent, les arrières latéraux ayant tendance à monter souvent en attaque.
Désormais chez les champions d’Afrique du Sud, l’ancien patron de l’Espérance espère aider son équipe actuelle à obtenir sa revanche, à l’issue des deux manches palpitantes prévues les 1er et 8 avril 2025.
«L’équipe a changé depuis notre départ. De nouveaux joueurs sont arrivés, ce qui la rend différente de celle que Sundowns a affrontée l’an dernier, tant au niveau des joueurs que du style de jeu», a averti Cardoso.
«Plusieurs mois se sont écoulés, deux entraîneurs sont arrivés après moi à l’Espérance et ce nouvel entraîneur apportera bien sûr une touche de nouveauté à l’équipe, mais nous attendons de l’Espérance qu’elle reste fidèle à son identité. C’est un club avec une identité propre, un style de jeu et un système de jeu bien définis. Nous devrons nous préparer comme pour un quart de finale, en nous positionnant correctement, tout en étant attentifs à leur capacité offensive», a déclaré Cardoso.
Commentant les chances de son club de se qualifier pour le tour suivant, l’entraîneur de 52 ans a souligné que le match de ce mardi devrait être considéré comme une première mi-temps, la phase à élimination directe se déroulant en deux matches aller-retour difficiles.
«Ces matchs ne durent pas 90 minutes. Ce n’est que la première mi-temps, et nous devons comprendre que, quoi qu’il arrive demain, il reste encore 90 minutes à jouer et que c’est l’issue de ces deux matchs qui déterminera la qualification», a conclu l’entraîneur.
I. B. (avec CAF Online).
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