Des centaines de manifestants en colère se sont rassemblés, mardi soir, 17 octobre 2023, devant le siège de l’ambassade de France, à Tunis, pour dénoncer le tir meurtrier contre un hôpital à Gaza, qui a fait des centaines de morts, en majorité des enfants et des femmes, et réclamer l’expulsion de l’ambassadeur français.
Les manifestants condamnent fermement les massacres commis par les forces de l’occupation sioniste contre les palestiniens dans la bande de Gaza.
Ils ont scandé «le peuple veut libérer la Palestine» en brandissant haut le drapeau de pays et le keffieh, l’un de ses symboles nationaux.
«Les Français et les Américains sont les alliés des sionistes», ont aussi scandé les manifestants en colère devant le siège de l’ambassade française. Et appelé le président de la république à expulser le diplomate français, accusant la France et les Etats-Unis d’être «complices» des crimes commis contre le peuple palestinien.
Des activistes politiques et de la société civile ont pris part à cette manifestation imposante, dont le nombre de participant n’a cessé d’augmenter jusqu’à 22h.
L’avocat Samir Dilou a souligné, dans une déclaration à l’agence Tap, que l’Occident est complice de crimes contre l’humanité à Gaza. Ces pays soutiennent les sionistes sur les plans militaire et médiatique.
Dilou a, en revanche, déploré le mutisme «inquiétant» des dirigeants des pays arabes face aux brutales agressions commises contre les Palestiniens.
De son côté, l’activiste politique, Mongi Rahoui a dénoncé «l’hypocrisie odieuse» de la communauté internationale face au génocide et aux crimes de guerre auxquels font face les Palestiniens de Gaza.
Rahoui a salué les épopées héroïques de la résistance en Palestine, en Syrie et au sud du Liban, appelant ces pays à poursuivre la lutte armée dans ce combat de survie.
Des étudiants palestiniens ont pris part à cette manifestation. «On participe, avec nos frères tunisiens, à ce rassemblement pour dénoncer l’extermination commise, sous les yeux du monde entier, contre le peuple de Gaza», a déclaré Ahmed Hwaihi, un palestinien installé à Tunis. «On s’adresse à la communauté internationale et à toutes les âmes libres du monde, il faut arrêter les crimes commis à Gaza», a-t-il plaidé.
A l’aube du 7 octobre courant, le monde s’est réveillé sur les échos d’une opération d’une ampleur sans précédent baptisée «Déluge d’Al-Aqsa», lancée par la résistance palestinienne depuis la bande de Gaza.
Des centaines de combattants ont pris d’assaut plusieurs sites et bases militaires israéliennes avant de parvenir à s’infiltrer dans plusieurs colonies juives situées autour de la bande de Gaza.
D’après Tap.
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