Des vagues de chaleur persistantes sur les populations et les écosystèmes, avec la prévision d’un nombre de décès et de personnes exposées à un risque de stress thermique pouvant doubler, voire tripler avec une hausse des températures vers 3 degrés Celsius; des risques pour la production agricole; la rareté des ressources en eau; l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des inondations; et l’élévation du niveau de la mer.
Ce sont les cinq catégories de risques clés, liés au changement climatique, auxquels la Méditerranée est soumise, qui ont été présentées à l’occasion de la 2e Conférence sur les impacts climatiques (Mare Climaticum Nostrum), tenue les 14 et 15 novembre à Florence, en Italie.
La conférence est organisée par la Fondation Earth Water Agenda avec l’Agence de coopération internationale du ministère des Affaires étrangères italien et la collaboration du Centre euro-méditerranéen sur le changement climatique.
Les cinq catégories de risques majeurs liés à l’escalade des catastrophes météorologiques et climatiques ont été présentées par Antonio Navarra, président du Centre euro-méditerranéen sur le changement climatique. Le rapport présenté à l’ouverture de la conférence «est un avertissement sur les conséquences et surtout un avertissement pour ne pas rester immobile et souffrir», a expliqué Erasmo D’Angelis, président de la Fondation Earth Water Agenda.
Une action urgente est nécessaire pour protéger au moins 12 millions d’Italiens exposés à une grave insécurité due aux glissements de terrain et aux inondations. Si de 1946 à 2018 l’Italie a dépensé en moyenne 4,5 milliards d’euros par an pour réparer les dégâts, la progression est aujourd’hui impressionnante avec la dépense presque doublée pour atteindre environ 8 milliards, avec l’escalade au cours des 14 derniers mois, qui ont vu se succéder dans ce pays voisin de la Tunisie quatre inondations majeures ayant causé, un total de 45 victimes, des centaines de blessés, des dizaines de milliers de personnes déplacées et des dégâts globaux de plus de 15 milliards d’euros, a expliqué l’expert, ajoutant que les preuves scientifiques sur les impacts négatifs du changement climatique sont sans équivoque.
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