Midani Dhaoui : «Il y a pastèque et pastèque» (Vidéo)

Chaque année en pareille période, la même rengaine revient et enfle sur les réseaux sociaux en Tunisie : des pastèques commercialisées sur le marché seraient impropres à la consommation et causeraient une intoxication alimentaire. Ce que les agriculteurs démentent à chaque fois formellement.  Vidéo.

Le président du Syndicat national des agriculteurs de Tunisie (Synagri), Midani Dhaoui, qui intervenait ce lundi 22 juillet 2024 dans l’émission ‘‘Ahla Sbeh’’ sur Mosaïque, s’est inscrit en faux contre la rumeur selon laquelle les pastèques commercialisées actuellement portent des traces d’insecticides et de médicaments qui provoquent des malaises chez certains consommateurs. «Certains émettent des fatwas sans preuves ni études scientifiques», a-t-il déploré.

Il y a une confusion à ce sujet, a-t-il expliqué. Car il existe deux types de pastèques, appelés respectivement badri et chamsi. Le badri est cultivé durant l’hiver sous serres et il est récolté comme des primeurs, c’est-à-dire avant la saison naturelle. Ce type de pastèque a une peau très dure, parce qu’il ne prend pas suffisamment de soleil, et est moins goûteux.

Le chamsi ou saisonnier pousse et mûrit dans des conditions naturelles, et reçoit suffisamment de soleil ce qui lui donne un meilleur goût et paraît plus sucré pour les consommateurs, explique Midani Dhaoui.  

Il convient de rappeler, à ce propos, que la Tunisie exporte ses pastèques, notamment vers l’Italie, où les contrôles sanitaires sont très stricts et répondent aux normes européennes.

I. B.

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