Tawfiq Belfadel, lauréat du Prix NO’Ocultures de la critique d’art en Afrique

Le jury de la 3e édition du Prix NO’Ocultures de la critique d’art en Afrique, consacrée à la littérature, a désigné les trois lauréats après l’analyse des 6 textes en compétition, mis sous anonymat. Ce sont Jean Florentin Agbona (Bénin), 3e, Emeraude Kouka (Congo), 21e, et Tawfiq Belfadel (Algérie), 1er de ce concours panafricain de critique d’art, dont Kapitalis a déjà publié plusieurs articles.

Passionné de littérature, c’est avec sa critique intitulée «Culpabilité et loyauté dans “Le prix du cinquième jour” de Khaoula Hosni» que le Béninois Jean Florentin Agbona est désigné 3e par le jury. Rédacteur à “Legs & Littérature”, revue pour laquelle il signe des critiques, initiateur et animateur des «entretiens littéraires francophones», il est chroniqueur littéraire sur Radio Francophonie sans Frontières (FSF), la voix de la diversité. Jean Florentin Agbona a publié en 2013, aux Éditions Universitaires Européennes, “Le compte rendu critique de lecture : Précis de méthodologie”. Il a été membre du comité de lecture panafricain du Prix Orange du Livre en Afrique 2022.

Avec sa critique «Le Prix du cinquième jour, frasque adultérine et fresque sociologique», Émeraude Kouka du Congo Brazzaville se hisse à la 2e place du classement. Poète et critique d’art, il est en outre auteur de deux recueils de poèmes, à savoir : Hérésiarque toute la lyre (Le Lys Bleu, 2019) et À biste de nas (éditions Kemet, 2021). Prix des Ateliers Sahm en Critique d’art, à l’occasion de la 6e édition de la Rencontre internationale de l’art contemporain (Riac) en 2017, il est membre du comité artistique du Festival Kokutan’art, Rencontres internationales de la photographie d’auteur de Brazzaville.

Quant au vainqueur de cette édition, l’Algérien Tawfiq Belfadel, c’est son texte «Le Prix du Cinquième Jour de Khaoula Hosni : éloge de la liberté et de l’humanité» qui a remporté l’adhésion du jury. Il est fondateur-directeur du magazine littéraire numérique Lecture-Monde créé en 2021. Il a publié en 2017 un recueil de nouvelles intitulé ‘‘Sisyphe en Algérie’’ (Samar, Alger),  suivi d’un récit en 2021, ‘‘Migrants sans noms’’ (Casbah, Alger). Sa poésie a été primée par divers prix internationaux dont le Prix de poésie Senghor (Italie 2021).

Initié dans le cadre du Programme NO’Ocultures, conjointement mis en œuvre par l’Association Nord Ouest Cultures et l’Agence panafricaine d’ingénierie culturelle (Apic), le prix NO’Ocultures vise à valoriser le métier de critique d’art en Afrique. Après deux éditions en 2020 et 2021, respectivement consacrées au cinéma et à la musique, cette 3e édition faisait un focus sur la littérature, en partenariat avec Youscribe, la plus grande bibliothèque numérique francophone.

Les participants étaient invités à soumettre une critique journalistique du roman “Le Prix du Cinquième Jour” de la Tunisienne Khaoula Hosni paru en 2021 aux éditions Arabesques. 6 textes de 5 pays ont été reçus et évalués par le jury composé de trois critiques littéraires professionnels, à savoir Meriyem Kokaina (Maroc / France, chroniqueur littéraire sur Africa Radio et Mon Paris Fm, fondatrice du blog Au pays du Baobab, dédié à l’histoire et à la littérature africaine), Ray Ndébi (Cameroun, co-fondateur d’Ônoan-Littérature, écrivain, traducteur littéraire, analyste littéraire et encadreur d’écrivains, de critiques et de traducteurs littéraires.) et Sara Kharfi (Algérie, journaliste culturelle, fondatrice du blog littéraire Algérie Littéraire).

Les trois textes seront publiés dans le 8e numéro du magazine NO’Ocultures, spécialisé en critique d’art, à paraître en novembre 2022. Les dispositions seront prises pour la remise des prix aux différents lauréats.

Communiqué.

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