Les forêts de chêne-liège dans le gouvernorat de Jendouba, notamment dans la région d’Aïn Draham sont en proie à un phénomène de dépérissement inquiétant. Ce phénomène est dû à la longue période de sécheresse et la montée des températures durant les dernières années, ainsi qu’au pâturage excessif ayant appauvri les sols dans les zones proches des habitations.
C’est ce qu’a expliqué la direction générale des forêts (DGF), relevant du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, mardi 25 octobre 2022, dans un communiqué, ajoutant que ces facteurs confondus ont favorisé l’apparition de ravageurs, de champignons et de maladies infectieuses à l’instar de la maladie du charbon et de l’agent pathogène Diplodia corticola, ajoute la DGF.
Face à cette situation, une série de mesures a été décidée pour protéger la richesse forestière. Il s’agit de couper les arbres de chêne-liège morts ou flétris pour limiter la propagation des maladies et de revitaliser les arbres affaiblis tout en interdisant le pâturage.
S’agissant des arbres partiellement ou faiblement infectés, la direction a souligné que les dernières pluies ont favorisé la repousse naturelle de ces arbres.
La direction a rappelé qu’une cellule de crise a été formée en mai dernier sous la tutelle du ministre pour assurer le suivi de la situation des forets tunisiennes, notamment celles de pin d’Alep à Kasserine, ayant connu le même phénomène.
Une amélioration de la situation pluviométrique pourrait favoriser l’amélioration progressive de la situation des peuplements forestiers de chêne-liège, estime la DGF.
D’après Tap.
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