Le cadre technique de l’équipe de Tunisie de football doit comprendre une fois pour toutes que ce sont les buts transformés qui font les résultats, et non pas les occasions ratées.
Par Dr Mounir Hanablia *
La Tunisie a remporté mercredi 30 novembre 2022 le match dont personne ne la voyait sortir vainqueur. Elle a battu les champions du monde français sur un joli but de Wahbi Khazri et cela aussi a été une deuxième surprise, on ne le considérait en effet pas capable de disputer une partie à ce niveau-là.
Avec la victoire inattendue de l’Australie contre le Danemark, qui a confirmé la valeur de l’équipe du Kangourou ayant battu notre onze national lors du précédent match. Les Aigles de Carthage quittent néanmoins le Mondial du Qatar, où ils ont joué presque à domicile, portés par un public en or… mais avec les honneurs.
Les occasions ratées
Il reste maintenant à tirer les leçons de ce nouvel échec, en particulier l’incapacité des avants à transformer les occasions qui leur échoient, et la participation de joueurs diminués en fin de carrière ayant dépassé la limite d’âge tolérable dans le football de haut niveau, tel Youssef Msakni, dont la présence empêche de surcroît l’éclosion de jeunes attaquants de talent.
Ce sont les buts transformés qui font les résultats, et non pas les occasions ratées. Or la Tunisie qui souffre d’une incapacité chronique à marquer des buts, ne s’est qualifiée lors des éliminatoires contre le Mali que sur un but marqué contre son camp par un défenseur malien.
Il faudrait quand même que le cadre technique le comprenne une fois pour toutes et agisse en conséquence si on veut que l’équipe nationale participe lors des prochaines éditions de la Coupe du monde en réalisant des résultats dignes des sommes investies dans le football.
Médecin de libre pratique.
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