Des responsables de la China State Construction Engineering Corporation (CSCEC), présente dans plus de 100 pays, ont exprimé vendredi 16 décembre 2022 à Tunis leur intérêt pour le renforcement de la coopération tuniso-chinoise à travers la mise en œuvre des projets de transport et d’investissement en Tunisie.
Le ministre des Transports, Rabie Majidi, qui s’est entretenu avec les responsables du constructeur chinois, s’est dit ouvert à des propositions pour la réalisation de projets à long terme avec un calendrier à fixer à cet effet, indique un communiqué du ministère des Transports.
Lors de sa rencontre avec les responsables chinois, le ministre a souligné que la réalisation des grands projets d’infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale des transports à l’horizon 2040, qui vise à développer les systèmes de transport, améliorer la fluidité du trafic dans les villes et les zones urbaines, économiser l’énergie et améliorer la vie des citoyens.
La CSCEC est engagée dans le développement immobilier, le financement de la construction et l’exploitation de concessions, la construction de bâtiments et d’infrastructures, l’ingénierie et la conception, ainsi que dans les secteurs émergents, notamment la construction écologique, la conservation de l’énergie et la protection de l’environnement.
Mais la CSCEC n’est pas une bienfaitrice de l’humanité : en tant que groupe d’investissement, elle cherche des projets rentables et dont elle aurait la gestion de A jusqu’à Z. Autant dire que ses dirigeants n’aiment pas beaucoup les pays dont les dirigeants sont attachés à leur… souveraineté.
Qu’en pensent Kaïs Saïed, ci-devant président de la république, et Noureddine Taboubi, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui n’ont que le mot souveraineté à la bouche ?
I. B.
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