Par rapport à l’Occident triomphant, le fantasme qu’il surnomme Islam procède de l’inquiétante étrangeté, si proche par ses valeurs et ses symboles, mais que l’Histoire et l’Orientalisme, mais aussi la politique, situent sur le plan de l’antagonisme radical et de l’absolue étrangeté.
Par Dr Mounir Hanablia
Il n’est pas aisé de parler objectivement du livre sacré de sa propre communauté dont les enseignements, les citations et les symboles ont influencé sa propre enfance, sa scolarité, et structurent par l’adhésion ou le rejet sa vie d’adulte.
Des versets tels que «quand l’enterrée est interrogée, au nom de quel péché est elle tuée», outre leur puissance et leur esthétique lyrique évocatrices du jour du jugement, meublent l’âme et constituent une source inépuisable d’inspiration condamnant l’infanticide et le féminicide.
Néanmoins, à une époque où le fait scientifique impose des vérités qui ne peuvent plus être ignorées, comme par exemple celle du temps pris par la création de l’univers, la pertinence de certaines convictions s’en trouve inévitablement remise en question, mais la religion constitue néanmoins un puissant marqueur identitaire… qu’il faut traîner comme un boulet lorsqu’on se situe dans le bas de la hiérarchie des races et des cultures établie par la colonisation en son temps et réactivée depuis le 11 Septembre 2001, et ce sentiment est d’autant plus pénible qu’il s’insère dans des faits, ceux de processus de domination économique, stratégique et de rapports de forces à l’échelle mondiale dont l’objectif est de diviser pour régner.
Autrement dit, si on oublie qui on est, d’autres se chargent de nous le rappeler. Et l’aire définie comme arabo-musulmane par le langage dominant mais aussi dominé, pas pour les mêmes raisons, se trouve soumise à une telle logique, celle de la confrontation et du morcellement, à laquelle pour reprendre les paradigmes du Choc des Civilisations, l’aire Confucéenne et l’aire Hindoue ont échappé au moment où elles se sont vu reconnaître leurs réalités politiques.
Or par rapport à l’Occident triomphant, le fantasme, comment le qualifier autrement, qu’il surnomme Islam, procède de l’inquiétante étrangeté, si proche par ses valeurs et ses symboles, mais que l’Histoire et l’Orientalisme situent sur le plan de l’antagonisme radical.
La divergence fondamentale
Il est dès lors inévitable d’examiner le Coran, le cœur de ce radical étrange, afin de déterminer à quel niveau des convictions occidentales, c’est-à-dire de la Bible, puisque celle-ci en structure bel et bien la laïcité et la démocratie, se situe l’origine de ce qu’on ne peut qualifier que de divergence fondamentale. Et le fait qu’en réalité le Coran exhorte ses fidèles à croire aux Prophètes qui ont précédé et aux Livres qu’ils ont apportés, tout en prétendant les corriger des falsifications et des altérations qui y ont été apportées, constitue une autre raison importante de le lire à la lueur de la Bible, pour comprendre comment et en quoi le texte sacré d’origine a été modifié, par qui, et pour quelles raisons, et s’il y a quelque espoir de le reconstituer.
La lecture comparée de la Bible devient dès lors une nécessité à laquelle les musulmans de l’époque contemporaine évitent généralement de souscrire (par exemple Ibn Hazm en Andalousie au XIe siècle, qui était également hébraïsant, ne partageait pas cette inhibition), puisque selon eux il s’agit d’un «faux» livre sacré que le leur prétend corriger.
Mais les musulmans ont depuis longtemps et pour la plupart perdu le sens prophétique, disparu avec l’habitude de lire, hormis une minorité, ceux qui se situent dans un cadre universitaire académique où la domination de la pensée occidentale est un dogme, et où paradoxalement l’esprit critique n’est pas la vertu cardinale.
Pourtant cette lecture comparée éclaire le Coran d’une lueur surprenante, celle justement de la confirmation de plusieurs de ses thèses centrales, qui jette à tout le moins le trouble chez un esprit occidental et l’oblige au minimum à une relecture critique du texte, ou bien le contraint à la mauvaise foi la plus évidente.
Ainsi en est il de la plus importante de ces thèses, l’apostolat de Mohamed, défini dans les Évangiles comme le Paraclet, le Consolateur, par lequel Dieu s’exprime, et dans le Deutéronome, par le prophète issu des frères d’Israël semblable à Moïse auquel Dieu a mis ses paroles dans sa bouche et qui ne dit que ce qu’il lui commande.
Pourtant c’est là le cœur du problème: les juifs et plus encore les chrétiens, refusent absolument d’admettre les conséquences de leurs propres écritures, à savoir la validité de la mission prophétique de Mohamed en regard des critères qui y sont définis, qu’ils qualifient de «faux prophète», mais cette appellation exclusive, même si elle est péjorative, ne résout pas leur problème, parce que procédant d’un concept issu de la Bible, elle est en réalité intégrative, et cela définit le noyau de l’inquiétante étrangeté qui définit l’Islam aux yeux des Occidentaux.
La prétention à supplanter Israël, l’ancien (juif) et le nouveau (chrétien), dans l’Alliance avec le divin, procède d’une remise à jour d’une alliance bien plus ancienne, celle établie en amont avec Abraham, que l’Ancien Testament ne peut nullement contester.
Avec le Nouveau Testament les choses sont différentes puisque les Évangiles (plus précisément celui de Matthieu) sont des témoignages et non pas des écrits divins qui évoquent un Jésus Fils de Dieu animé du Saint Esprit qui est mort sur la Croix puis ressuscité pour racheter l’humanité de ses péchés par la grâce divine.
Cette thèse trinitaire est en opposition avec celle du Coran qui après avoir confirmé la naissance miraculeuse issue de la Vierge Marie, dont il prend la défense, définit Jésus fils de Marie comme un prophète saint consolidé par la Saint Esprit qui n’a pas été crucifié, mais qui a été «ascensionné», et quant à la crucifixion, «ainsi leur en a-t-il semblé», il ne se serait agi que d’une illusion.
L’opposition radicale
Il y a ainsi une opposition radicale entre les Évangiles et la thèse soutenue par le Coran sur la nature du Messie, mais comme l’Eglise depuis le troisième siècle se bat pour définir par ses différents conciles les textes et les points de vue conformes à la «foi véritable» de la doctrine trinitaire, en éliminant tout ce qu’elle définit comme apocryphe, le Christianisme apparaît de plus en plus comme sa création, et ceci ne contribue pas peu à la contestation, et aux querelles .
L’apparition au VIIe siècle de l’Islam est perçue au départ par les chrétiens comme celle d’une nouvelle hérésie issue d’Arius, l’évêque d’Alexandrie dont le point de vue sur les natures différentes du christ et de la vierge Marie avait été condamné par les différents conciles de l’Eglise.
Le Coran s’oppose donc au Judaïsme rabbinique en reprenant les thèses des Prophètes de l’Ancien Testament (Samuel, Isaïe, Jérémie) sur les péchés des enfants d’Israël et leur violation de l’Alliance, à la notable différence que la conséquence en est leur déchéance et la consécration d’une nouvelle alliance élargie aux non juifs, et en cela il est parfaitement en accord avec les écrits de Paul dans le Nouveau Testament.
Néanmoins, le Coran se situe en opposition avec les différentes Églises chrétiennes qui toutes s’accordent sur la nature divine du Christ, et il s’accorde avec les thèses soutenues par ceux parmi les juifs qui ayant cru à la fonction prophétique du Messie, excluent sa nature divine et ne croient pas à sa résurrection.
La polémique engagée contre les juifs et les chrétiens est un thème central du Coran qui dans le contexte de l’Arabie de l’époque a de quoi étonner mais ne doit pas faire oublier son opposition fondamentale à l’idolâtrie, identique en cela au monothéisme intransigeant de Moïse.
Le Coran a été révélé en effet dans un contexte d’opposition militaire non seulement aux Juifs de Médine, mais surtout aux Arabes de la Mecque, leurs alliés, dont le polythéisme consacre la position politique et commerciale importante, et la cité est un centre de pèlerinage visité par les représentants des différentes tribus, parfois venus des lointaines régions de l’Arabie.
La confrontation avec le polythéisme mais aussi l’ordre mercantile qui en est issu, vont donc constituer un thème central du Coran et se manifester par des versets traitant de différents thèmes: eschatologie, guerre, louanges, éthique, commandements, rites.
Les versets du Coran sont souvent comparables dans leur teneur, plus rarement leur style, aux écrits de l’Ancien Testament, particulièrement le livre d’Isaïe, mais aussi le Deutéronome, les Psaumes, parfois au Nouveau Testament avec les écrits de Paul ou même l’apocalypse de Jean , avec un usage fréquent de l’anathème, et de l’imprécation qui n’est pas sans rappeler les Livres des Prophètes Samuel ou Jérémie.
L’appel d’Abraham
Ce sont donc là des écrits qui ne sont pas apocryphes. Néanmoins le Coran prend toujours la défense des Prophètes souvent accusés (par les scribes) dans l’Ancien Testament, des pires méfaits, et cela le situe bien dans la contestation contre le Rabbinat, héritier de la légitimité des prêtres du Temple de Jérusalem, qui a introduit dans le Judaïsme par le biais du Talmud des pratiques issues du polythéisme originaire du royaume d’Israël, comme la divination, la sorcellerie, la cartomancie, ou le culte rendu à d’autres dieux ou déesses (Baal, Ashira, Chekhina), toutes des pratiques formellement interdites par la Loi de Moïse.
Les scribes dans le Coran ne sont pas nommés en tant que tels, ils sont évoqués comme ceux qui écrivent le Livre de leurs propres mains et disent qu’il est de Dieu, ou bien ceux qui l’écrivent pour acheter un vil prix, et cela accrédite la thèse de la falsification du texte de la Bible.
Deux faits sont à signaler: le premier est la désignation du Messie en tant que Issa qui ne correspond nullement à Jésus ou Yehoshua, mais plutôt à Isaïe, et ceci constitue une énigme; le second est celui de la limitation (par rapport à la Loi de Moïse) des interdits alimentaires, au sang, aux cadavres d’animaux, à ce qui a été consacré à d’autres dieux, et au porc, les trois premiers interdits étant ceux dont le respect a été exigé par les judéo-chrétiens de Jérusalem des païens qui se convertissent à la foi du Christ pour les dispenser de la circoncision.
Les païens s’étaient vu adjoindre une autre exigence, la chasteté, qui n’ayant rien d’une contrainte alimentaire, est probablement une modification issue ultérieurement des scribes de l’Eglise qui n’avaient pas estimé raisonnable l’interdiction du porc, soit pour des raisons pratiques, soit pour supprimer tout interdit évocateur de Loi de Moïse dont Paul de Tarse avait décrété l’abolition.
La caractéristique du Coran est que les différents sujets abordés (louanges, guerres, lois, eschatologie) sont intriqués dans les Sourates, dont seuls quelques versets définissent les thèmes principaux. Mais puisque la raison d’être du Coran se trouve dans un rappel, celui du jugement après la mort et d’une félicité éternelle que seuls ceux qui croient en la prophétie de Mohamed et se conforment à son enseignement atteignent, son caractère répétitif devient compréhensible.
Quelques-uns des rites sont doués d’un sens symbolique fort : la prière est une offrande, mais depuis la destruction du Temple de Jérusalem par les Romains, les sacrifices d’animaux ne sont plus prescrits, les juifs prient en récitant les écritures, et les chrétiens en psalmodiant des prières.
Le jeûne tout comme les lois de la guerre dans le Coran sont ceux auxquels ont été astreints «ceux qui ont précédé», autrement dit, dans le texte, les anciens Hébreux, ceux de Moïse, Josué, David.
La seule innovation véritable par rapport à la Bible se situe dans la promotion de la Mecque qui supplante Jérusalem en tant qu’orientation pour les prières, et lieu saint pour l’accomplissement du pèlerinage, et ce alors même que l’enceinte de la Kaaba, la maison de Dieu construite par Abraham, est encore le siège d’un culte païen idolâtre, qui disparaîtra avec le triomphe de l’Islam, tout comme cela avait été le cas avec la conquête de Jérusalem par David.
Le Hajj consacre véritablement le caractère prophétique mondial de l’Islam : Abraham a lancé son appel à l’humanité dans le désert vide de toute présence afin qu’elle accomplisse le pèlerinage et à l’époque contemporaine, plus de deux millions de personnes venues des quatre coins du monde y répondent chaque année afin de répéter la grande scène du jugement dernier.
La promotion de la Mecque a des conséquences importantes, l’eschatologie musulmane n’est plus fondamentalement liée à Jérusalem, contrairement aux juive et chrétienne qui lui demeurent étroitement liées; Jérusalem n’est plus que lieu du Masjid Aqsa, destination du voyage nocturne à partir duquel Mohamed est monté aux cieux sur le Bouraq, mais en ce sens, le voyage vers la ville sainte en rêve n’était pas rares chez les prophètes hébreux exilés à Babylone.
Un ordre nouveau
Alors que pour les Juifs, le Jour du Jugement consacre le rétablissement d’Israël et la destruction des nations ennemies, pour les chrétiens, il s’agit de l’accès à la vie éternelle par la foi en Jésus-Christ et l’avènement de la Jérusalem céleste. En Islam, le Jour du Jugement acquiert un sens physique véritable presque palpable, dont le Coran se fait l’écho tout au long de ses sourates, où chacun rend compte de ses actes devant le tribunal de Dieu, avec la promesse répétée d’une rétribution pour les bons, le paradis éternel, et d’un châtiment pour les mauvais qui ont emprunté la voie de Satan, l’enfer éternel.
Évidemment, les bons sont ceux qui croient en la véracité de la prophétie de Mohamed le sceau des prophètes, celui qui clôt le cycle prophétique, et qui mettent leurs actes en conformité avec les commandements du Coran… qui globalement ne sont autres que ceux, éthiques, de Moïse.
La comparaison entre Mohamed et Moïse s’impose, ce sont tous deux des opposants, des émigrants, des chefs de guerre, des législateurs, et les promoteurs d’un ordre nouveau. Et leur Dieu est le même, celui qui entre autres voue par interdit ses ennemis dans la guerre, ceux qui adorent d’autres dieux. Et tous deux n’ont laissé comme traces de leurs passages que deux corpus considérés comme sacrés. Tous deux se sont vu succéder par des institutions étrangères à l’éthique qu’ils ont prônée: le Temple de Jérusalem pour les uns, et le Califat avec ses clercs pour les autres, qui a abouti à la Fitna et au schisme, mais il en a été de même avec le Christ et l’Eglise, et la liberté de contester l’ordre établi à l’origine du Judaïsme, du Christianisme, et de l’Islam, a finalement été remplacée par un conformisme se basant sur des accusations d’impiété telles que celle d’hérésie chez les chrétiens, de minime chez les juifs, ou de zandaqa et kofr chez les musulmans.
Si encore on tient rigueur à ces derniers de leur croyance en un jour de la résurrection réelle, pour expliquer leur supposée propension au terrorisme, un phénomène lié aux conjonctures politiques et stratégiques du XXIe siècle dont «on» veut leur faire porter la responsabilité au niveau scripturaire, il n’est qu’à se rendre en Egypte, à Louqsor, à la vallée des Rois, et observer les magnifiques fresques murales qui tapissent les parois de ses tombeaux montrant la pesée des actions du mort sur une balance, à la plume près.
Cela étant, on réalise que le Jour du Jugement, c’est une très vieille histoire, dont la négation a d’ailleurs constitué le thème central de la première hérésie religieuse à fondement historique, celle du Pharaon Akhenaton, que d’aucuns (Freud) suspectent d’avoir été l’initiateur de Moïse.
Eu égard à ce précédent égyptien, l’hérésie est donc plutôt ce qui nie la résurrection. Si donc il existe une différence fondamentale entre la Bible et le Coran, c’est la croyance en la réalité «physique» de la résurrection des morts, du Jugement, du Paradis et de l’Enfer, qui la définit.
Cela dit, que les musulmans se soient détournés du temps du prophète Mohamed de Jérusalem au profit de la Mecque n’implique nullement qu’ils aient renoncé aux droits que leur confèrent l’Histoire (en y respectant pendant quatorze siècles les lieux saints des différentes confessions), leur foi issue d’Abraham, les lois internationales, et la présence de leurs lieux saints, sur la ville dont les Israéliens ont fait leur capitale et dont le nationalisme palestinien a fait le symbole de sa lutte pour ses droits nationaux.
En réalité, les accords dits d’Abraham n’ont démontré qu’une chose, l’obstination des gouvernements américain et israélien à exclure de la grande tradition d’Abraham, les musulmans… tout comme s’était évertuée à le faire pendant des siècles l’Eglise de Rome, avec comme conséquence qu’au XXIe siècle à l’ère du triomphe de la pensée positive et du développement sans précédent de la science, de la technologie, et de l’informatique, victime d’un racisme qui ne se dissimule pas la Turquie se voit refuser l’entrée de l’Europe «parce qu’elle n’en partage pas les valeurs».
Aujourd’hui les juifs zélotes au pouvoir en Israël (soutenus par des chrétiens protestants anglicans, évangélistes et presbytériens, et même par l’Eglise Catholique depuis Benoît XVI) qui ne respectent pas plus ces mêmes valeurs que l’actuel Etat turc quand jouant sur la carte du nationalisme il transforme l’Église de Sainte Sophie en mosquée, prétendent revendiquer l’occupation du mont des mosquées pour y bâtir un nouveau temple de Salomon qui consacrerait Jérusalem en tant que capitale du monde et annoncerait le Jour du Jugement, mais apparemment ils ne situent plus le sens véritable de la Bible; sinon ils comprendraient qu’à trop vouloir détruire des murailles, ils n’abattent pour autant pas l’Histoire ou le Droit, ni ne s’ouvrent les portes du ciel.
Il y a quelques années, en 2006 exactement, Condoleeza Rice, alors secrétaire d’Etat du président américain Georges Bush, en visite à Beyrouth en pleine guerre sous un déluge de bombes et de destructions frappant la capitale libanaise, avait comparé cela aux douleurs de l’enfantement d’un nouveau Moyen Orient. Elle n’aurait pas pu mieux dire. En effet, cette comparaison est issue de la Bible et évoque les souffrances des juifs dispersés, et elle a été reprise par les premiers chrétiens afin de justifier leurs persécutions annonçant l’avènement du royaume des cieux et de la Jérusalem céleste.
Mme Rice annonçait ainsi à des musulmans un nouveau Moyen Orient ayant Jérusalem pour capitale. Il faut donc comprendre que dans un monde qui s’éloigne de plus en plus de l’éthique des religions monothéistes dans la gestion de son quotidien, la symbolique du sacré demeure un référent extrêmement puissant, même et surtout dans le champ politique. C’est peut être le destin du Coran de constituer à Jérusalem l’ultime pierre d’achoppement sur laquelle viennent se briser les dominations les plus puissantes qui promeuvent la raison mercantile et écrasent l’être humain.
* Médecin de libre pratique.
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