Tunisie : Ghar El Melh et Djebbah reconnus comme Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial

La cérémonie de remise des certificats de reconnaissance des sites du programme sur les Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondiale (Sipam) s’est déroulée, le 22 mai 2023, ai siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Rome, Italie.

Les Sipam représentent dans le monde, non seulement des paysages naturels inouïs, mais concentrent des pratiques agricoles qui génèrent des moyens de subsistance dans les zones rurales tout en combinant de manière unique la biodiversité, la résilience des écosystèmes traditionnels et les innovations.

Parmi les invités de haut niveau à l’événement, Leila Chikhaoui, ministre tunisienne de l’Environnement, dont l’intervention a été virtuelle, et Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement rural, de l’Eau et des Forêts au Maroc, qui ont souligné la singularité des sites reconnus et le potentiel d’autres sites à préserver.

Dr Qu Dongyu, directeur général de la FAO, a remis 24 certificats de reconnaissance aux représentants des nouveaux sites Sipam pour 12 pays. La Tunisie a eu la certification pour deux sites à savoir Ghar El Melh et Djebbah. Les autres sites sont situés au Brésil (1), en Chine (4), en Équateur (2), en Iran (2), en Italie (2), au Japon (2), en Corée (2), au Mexique (1), au Maroc (2), en Espagne (3), en Thaïlande (1) et en Tunisie (2).

S’adressant aux nouveaux récipiendaires, Dr Qu Dongyu a déclaré : «Maintenant, nous continuerons à travailler ensemble pour parvenir à un développement rural durable en mettant en œuvre de nouvelles actions, en développant des projets conjoints et des programmes de jumelage, en renforçant les capacités et en apprenant les uns des autres.» Beaucoup de Sipam étaient devenus des «réservoirs de diversité biologique», offrant une occasion de «mieux comprendre et sensibiliser aux enjeux de la biodiversité et de célébrer les communautés locales qui sont les gardiens de la biodiversité», a-t-il dit. Et d’ajouter : «Pour les nouveaux récipiendaires de reconnaissance, je dis que les certificats ne sont pas la fin. La reconnaissance, c’est plus de travail et de responsabilité.»

L’importance de la surveillance continue et la gestion adaptative de ces sites et l’innovation continue sont cruciaux pour qu’ils continuent à jouer leur rôle face aux défis actuels et futurs, y compris la crise climatique.

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