Tunisie : le taux de remplissage des barrages atteint 36,7%

Le taux général de remplissage des barrages en Tunisie a atteint 36,7% au 15 juin 2023, avec des taux de l’ordre de 42,6% au nord, 16,6% au centre et 9,2% au Cap Bon, rapporte lundi 26 juin 2023 l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri) dans son rapport de juin 2023.

Les barrages de Sidi Salem et de Sidi Barrak ont ​​enregistré respectivement des taux de 36,6% et 51,5%. Ceux de Barbara et Moula ont enregistré respectivement des taux de 101% et 100%.

Selon la même publication, les réserves globales des barrages ont atteint 850,4 millions de m3 au 15 juin 2023, contre 1077,2 millions de m3 durant la même période en 2022. Les réserves globales des barrages au 15 juin courant étaient ainsi inférieures de 25,7% à la moyenne de la même période au cours des trois dernières années, qui s’élevait à 1144,1 millions de m3. Ces réserves se répartissent comme suit : 90,5% au nord, 8,8% au centre et 0,7% au Cap Bon.

L’Onagri a également indiqué que les approvisionnements globaux pour la période du 1er septembre 2022 au 15 juin 2023 étaient de l’ordre de 630,3 millions de m3, nettement inférieurs à la moyenne de la période (1815,9 millions de m3) et les approvisionnements pour la même période en 2022 (1081,2 millions de m3). Ces apports se répartissent comme suit : 91,9% au nord, 7,7% au centre et 0,4% au Cap Bon.

Sur la période du 1er septembre 2022 au 15 juin 2023, les précipitations dans le pays ont totalisé 154,1 mm, les quantités les plus élevées étant enregistrées dans le nord. Des précipitations de 56,3 mm en mai et de 12,3 mm en première quinzaine de juin ont permis de réduire le déficit pluviométrique par rapport à la moyenne de la période. Ce déficit variait entre 22% dans la région nord et 45% dans la région sud-ouest.

À la mi-mai 2023, la Tunisie faisait face à sa quatrième année de sécheresse. Selon l’Onagri, le taux de remplissage des barrages à l’échelle nationale a été de 30,3% durant la période du 1er septembre 2022 au 18 mai 2023.

Face à cette situation, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a décidé en mars dernier d’interdire temporairement certains usages de l’eau et de mettre en place un système de rationnement à court terme, afin de faire face à la pénurie d’eau actuelle dans le pays.

Il est donc interdit, jusqu’en septembre, d’utiliser l’eau potable distribuée par les réseaux de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) à des fins agricoles, d’irrigation, de nettoyage des espaces publics et de lavage des voitures.

D’après Tap.

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