Les pertes et dommages causés par les problèmes de changement climatique et les options politiques en Tunisie s’élèvent à 5 milliards de dollars, selon le rapport annuel de la Banque africaine de développement sur la «Mobilisation du financement du secteur privé pour le climat et la croissance verte en Afrique».
Les besoins de financement estimés pour l’action climatique entre 2020 et 2030 sont d’environ 4,24 milliards de dollars, tandis que le coût de l’adaptation au changement climatique est estimé à 2,4 milliards de dollars et le coût de l’atténuation des effets du changement climatique est estimé à 4,14 milliards de dollars, selon le rapport.
Il existe un certain nombre d’options prometteuses pour le partenariat avec le secteur privé, notamment les marchés des capitaux (y compris les obligations vertes et le marché du carbone), le financement basé sur les résultats qui peut être utilisé comme catalyseur pour les instruments de financement mixtes (des secteurs public et privé), la finance islamique et des produits financiers conviviaux pour les expatriés et conçus pour canaliser leurs envois de fonds vers des investissements verts et respectueux de l’environnement.
Cependant, l’implication du secteur privé dans le financement de l’action climatique n’en est qu’à ses balbutiements, et certains des obstacles, selon le rapport, incluent un manque de transparence sur la rentabilité des projets verts, des difficultés d’évaluation des risques et de tarification, des horizons d’investissement qui peuvent être trop long.
La BAD estime que de nouveaux cadres réglementaires et des incitations gouvernementales seront essentiels pour canaliser les financements privés vers la croissance verte.
Le littoral tunisien, long de près de 1 300 km, fait vivre plus des deux tiers des 12 millions d’habitants du pays. Ce capital naturel a un énorme potentiel pour diverses formes d’énergie verte, notamment solaire et éolienne, l’écotourisme et l’agriculture biologique.
Le pays possède également d’importants gisements de phosphates et d’hydrocarbures qui restent largement inexploités, ajoute le rapport.
D’après Tap.
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