La Première ministre Najla Bouden s’est entretenue, mardi 17 janvier 2023 à Davos en Suisse, avec Odile Renaud-Basso, présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), en marge de la 52e réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF 2023).
L’entretien, auquel ont pris part Sihem Boughdiri Nemsia, ministre des Finances, Marouane Abassi, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), ainsi que Tarek Bettaieb, ambassadeur de Tunisie à Berne, a permis de discuter du financement du processus de développement et de projets en Tunisie, et de la vision future de la coopération entre les deux parties.
Mme Renaud-Basso a souligné la volonté de la Berd de continuer à accompagner et à développer les projets déjà en cours en Tunisie, exprimant sa grande satisfaction quant au processus de réforme engagé par le gouvernement tunisien.
Durant sa participation du 17 au 19 janvier courant au WEF 2023, la cheffe du gouvernement prendra part à une série de panels portant sur différentes questions économiques. Elle s’entretiendra également avec des chefs d’Etat et de gouvernements, des responsables d’institutions financières internationales et de groupes internationaux.
Le WEF 2023, dont le thème porte sur la «Coopération dans un monde fragmenté», a pour objectif de débattre des politiques gouvernementales et des stratégies à mettre en place, à l’heure où le monde est marqué par des évolutions géopolitiques, économiques, et sociales telles que la guerre en Ukraine et la pandémie de Covid-19.
A titre de rappel, la Berd a investi près de € 864 millions en Tunisie. De ce financement, 25% ont été réservés au secteur privé. Quant au portefeuille actuel de projets, il s’élève à € 1,116 milliard. Au total et jusqu’à novembre 2022, la banque a soutenu 59 projets en Tunisie.
Ses interventions se sont concentrées notamment sur ; le renforcement et la restructuration du secteur financier ; le financement des entreprises privées ; la promotion de l’inclusion économique et l’autonomisation des femmes, des jeunes et des personnes vivant dans des zones reculées ; la réforme des entreprises publiques ; et la transition de la Tunisie vers une économie verte.
A.M. (avec TAP)
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