Le Sommet de Dakar 2 ayant pour thème « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience » a appelé à la nécessité de renforcer la souveraineté alimentaire des pays africains, riches en ressources naturelles et humaines. Une délégation tunisienne du secteur y a participé.
Organisé par le Sénégal et la Banque africaine de développement (BAD) du 25 au 26 janvier 2023, Dakar 2 a réuni plusieurs personnalités africaines et internationales, ainsi qu’une délégation tunisienne conduite par Mahmoud Elyes Hamza, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Ont pris part au Sommet du côté du secteur privé, des hommes d’affaires tunisiens des secteur oléicole, cunicole et avicole essentiellement, accompagnés par des représentants d’institutions opérant dans ces mêmes secteurs.
Il s’agit en l’occurrence du Groupement interprofessionnel des produits avicoles et cunicoles (Gipac), de l’Office national de l’huile (ONH), du Conseil oléicole international (COI), et de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), l’Office des Céréales, entre autres organisations sectorielles.
Dans son intervention, Hamza a souligné les atouts et l’expertise de la Tunisie dans la recherche, la vulgarisation et la formation dans le secteur agricole et des chaînes de valeurs agricoles. Il a également rappelé les programmes offerts par les centres de formation agricole dans différentes spécialités ciblant les Africains. Il a aussi exprimé la volonté de la Tunisie de développer des programmes de coopération agricole, avec une participation publique et privée.
S’exprimant aussi, lors d’un atelier en présence de son homologue mauritanien, le ministre a réitéré la volonté de la Tunisie d’offrir son expertise à la Mauritanie, de contribuer au développement durable de l’élevage dans ce pays, et de renforcer davantage la coopération bilatérale dans le secteur agricole en général.
Notons que le Sommet Dakar2 a pour objectif de mobiliser un engagement politique de haut niveau, axé sur la production, les marchés, et le commerce, pour donner naissance à des Accords de livraison alimentaire et agricole (Food and Agriculture Delivery Compacts – FADC), au profit de pays sélectionnés.
L’autre objectif est de réunir autour des FADC, des ressources gouvernementales, des partenaires de développement, et le financement du secteur privé, afin d’atteindre la sécurité alimentaire à grande échelle pour chaque pays.
A. M. (avec TAP)
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