Le plan d’aide macro-financière à la Tunisie, élaboré par la Commission européenne en vue du Conseil des affaires étrangères de lundi 24 avril 2023, ne pourra être accordé qu’à la condition d’un accord préalable entre le pays dirigé par le président Saïed et le Fonds monétaire international (FMI).
C’est ce qu’a indiqué une source diplomatique de haut niveau, citée par l’agence italienne Ansamed, précisant que «la majorité des États membres partagent cette ligne».
Le réglage est confirmé par un fonctionnaire européen très proche du dossier. «Louer des ressources sans réformes est déjà assez risqué», dit-il. Et d’ajouter: «Les deux programmes peuvent fonctionner au mieux en parallèle, mais des conditions politiques préalables sont nécessaires».
I. B.
Donnez votre avis