La soirée de remise des Prix littéraires Comar, décernés au roman tunisien en langue arabe et française, se tiendra ce samedi 6 mai 2023 au Théâtre municipal de Tunis à partir de 19h30, sous l’égide du ministère des Affaires culturelles. (Illustration : les lauréats des prix Comar de 2022).
Par Imed Bahri
La soirée se déroulera, comme à l’accoutumée, dans une ambiance festive avec en début de soirée un récital de chant assuré par la chanteuse Asma Ben Ahmed. Et après la cérémonie de remise des prix aux lauréats, la soirée se poursuivra avec un tour de chant du jeune crooner Aymen Lassik.
Les Prix littéraires Comar sont à leur 27e édition. Ils se sont imposés, au fil des ans et des palmarès, comme une véritable institution. Ce sont, en tout cas, un rendez-vous incontournable pour les romanciers, les éditeurs, les critiques, les lecteurs et, d’une façon générale, les professionnels et les amateurs de la littérature en Tunisie. Ils priment chaque année les romans tunisiens en langues arabe et français qui se distinguent par la qualité de l’écriture, l’originalité des sujets abordés et l’esprit inventif des auteurs.
Six prix sont décernés chaque année, trois pour des romans en langue arabe et trois pour des romans en langue français. Ce sont :
- le Comar d’Or est décerné aux deux meilleurs romans publiés entre deux sessions, dont les auteurs reçoivent chacun un chèque de 10 000 DT;
- le Prix spécial du jury est décerné à deux romans en arabe et en français qui présentent une certaine originalité dans la forme comme dans le contenu et dont les auteurs reçoivent chacun un chèque de 5000 DT;
- le Prix Découverte est décerné à deux romans en arabe et en français où les jurys ont décelé la touche de futurs bons écrivains, qui reçoivent chacun un chèque de 2500 DT
Selon le président du Comité d’organisation des Comar d’Or, Lotfi Ben Haj Kacem, «ces prix s’honorent d’avoir distingué la plupart des grands romanciers tunisiens, dont les écrits ont marqué les trois dernières décennies. Ils ont aussi suscité l’intérêt sinon l’engouement des éditeurs, des libraires, des critiques et des lecteurs pour la production romanesque nationale, qui s’est trouvée ainsi valorisée. C’était notre but au départ, et je pense sincèrement que nous l’avons atteint, grâce aux efforts conjugués de toutes les parties prenantes». Et d’ajouter: «Notre rôle aux Assurances Comar consiste à organiser matériellement cet événement et à en assurer les meilleures conditions de réussite et de rayonnement. Mais ce sont les professionnels de la littérature, écrivains, critiques et universitaires spécialisés dans l’étude du roman tunisien, qui ont la charge d’en assurer la réussite littéraire».
Il faut dire que jusque-là, et nonobstant les ricanements des certains auteurs dont les romans n’ont pas figuré au palmarès, et c’est humain, les choix des deux jurys, composés de professionnels de l’écriture et de la critique, ont toujours été bien accueillis par le grand public.
ِCette année, 35 romans en arabe et 24 en français sont en lice pour les six prix mis en jeu. Rendez-vous donc samedi prochain pour connaître les heureux et heureuses élu(e)s.
Donnez votre avis