Kébili : l’exploitation des eaux non renouvelables dépasse 270%

Le secrétaire d’État chargé des Ressources en eau, Ridha Gabouj, a insisté sur la nécessité de prendre des décisions collectives pour garantir la durabilité des ressources en eau et préserveraient le rythme des investissements dans le secteur agricole de la région de Kébili, dans le sud-ouest de la Tunisie.

Au cours d’une réunion de travail tenue jeudi 18 mai 2023 au gouvernorat de Kébili, M. Gabouj a indiqué que le taux d’exploitation des ressources en eau non renouvelables ou peu renouvelables dans cette région dépasse les 270%, ce qui a contribué à la forte augmentation du taux de salinité de ces eaux pour atteindre 7 grammes par litre, en plus de la baisse drastique du niveau de la nappe phréatique.

Ces indicateurs, a souligné Gabouj, sont à la fois alarmants et dangereux et nécessitent une action collective pour éviter l’épuisement de ces nappes phréatiques, qui aura des conséquences très dangereuses.

Dans le même contexte, le responsable a recommandé d’adopter des solutions participatives autour desquelles un plan de travail clair et rapide devrait être mis en œuvre. Il a également souligné l’importance d’intégrer toutes les ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles dans l’équation de l’eau afin de parvenir à une gestion intégrée et efficace de ces ressources.

Concernant les précipitations enregistrées au mois de mai, le secrétaire d’État a indiqué qu’elles ont permis de collecter 40 millions de m3, indiquant que le taux de remplissage des barrages s’élève à 30,2%, ce qui ne peut garantir les quantités d’approvisionnement nécessaires, bien qu’elles soient suffisamment importantes pour la couverture végétale et l’agriculture sèche.

D’après Tap.

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