La dette de la Tunisie examinée par le Club de Paris

La Tunisie figure parmi les pays surendettés qui sont sur la table des discussions des créanciers ce mercredi 21 juin 2023 au Club Paris, à la veille d’un sommet international «pour un nouveau pacte financier».

C’est ce rapporte l’AFP en introduction d’un «panorama de la dette des pays les plus exposés», parmi lesquels l’Ethiopie, le Ghana, le Pakistan, le Sri Lanka, le Liban, la Tunisie et la Zambie, qui sont surendettés et risquent le défaut de paiement.

Le Club de Paris, groupe informel créé en 1956, est chargé de trouver des solutions aux difficultés de remboursement de la dette par les pays fragiles. Il regroupe 22 Etats, dont l’Allemagne, la France, l’Italie, le Japon, les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou encore le Brésil.

Deux grandes institutions financières internationales créées en 1944, le FMI et la Banque Mondiale, font également partie des créanciers «historiques».

Ces dernières années, de nouveaux créanciers ont pris de plus en plus d’importance, notamment la Chine, l’Inde ou des pays du Golfe.

Lorsqu’un Etat ne parvient plus à rembourser sa dette, comme c’est le cas de la Tunisie actuelle, il risque de se voir couper l’accès au crédit par les institutions financières internationales ou les investisseurs privés.

Pour pouvoir de nouveau emprunter, le pays doit alors trouver un accord avec ses créanciers pour restructurer sa dette, souvent au prix d’un engagement à limiter ses dépenses… et de graves crises économiques et sociales.

Si la Tunisie est déjà au menu des discussions du Club de Paris, c’est que ses négociations avec le FMI pour un nouveau prêt de 1,9 milliard de dollars, en panne depuis octobre dernier, sont arrivées à une impasse.  

I. B.

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