JenJoon, de son vrai nom Omar Twihri, est l’une des valeurs sûres de la scène musicale underground en Tunisie. Interrogé sur le ton triste de la plupart de ses chansons, il a répondu : «C’est le douleur qui me fait écrire».
Le chanteur de rap, né le 10 août 1992 à Jendouba, était l’invité de l’émission Corniche Weekend sur Mosaïque FM, samedi 26 août 2023. Il a déclaré qu’il s’inspire de la tristesse qui est au fond de lui pour écrire ses chansons. «C’est la douleur qui me pousse à l’écriture. C’est plus fort que moi. J’écris quand je suis triste. La tristesse provoque en moi l’énergie de l’inspiration», a-t-il expliqué.
S’apprêtant à se produire, le soir même, devant le public de Kalaat Andalous, au nord de Tunis, avant de se produire ce soir à Carthage, avec Kazo, JenJoon a indiqué que son spectacle évoluait d’une soirée à une autre, expliquant qu’il tient à s’approcher le plus possible des attentes du public.
JenJoon a commencé sa carrière musicale très jeune après avoir abandonné l’école en raison de problèmes financiers en 2005. Plus tard, il a opté pour son nom de scène actuel, qui signifie petit djinn. C’est aussi un clin d’œil pour sa région natale, Jendouba.
Confronté dès sa tendre enfance au problème de manque d’argent et à l’absence d’équipements dans son nord-ouest natal, JenJoon s’est installé à Tunis dès 2018. Au début, il travaillait dans un bar pour économiser de l’argent et pouvoir commencer à enregistrer sa musique. Ensuite, il a rencontré de nombreuses célébrités. Certains l’ont regardé de haut, d’autres l’ont encouragé, mais sa détermination à réussir était intacte.
Avec plus de 600 000 abonnés sur YouTube et plus de 104 millions de vues au total depuis 2012, JenJoon a réalisé son rêve d’enfance : il est aujourd’hui l’une des valeurs sûres de la musique rap tunisienne. Et il a plein de projets pour la rentrée: un film où il jouera l’un des principaux rôles et deux duos qui restent à monter avec Eya Daghnouj et l’un de ses modèles absolus : Balti.
I. B.
Donnez votre avis