La liste des hommes d’affaires poursuivis en justice pour diverses raisons s’allonge sur fond d’échec non avoué du processus de réconciliation nationale lancé il y a près de deux ans par le président Kaïs Saïed.
Après Taoufik Mkacher, Maher Chaabane, Abderrahim Zouari et Marouane Mabrouk, c’est au tour de Ridha Charfeddine, fondateur et président des laboratoires pharmaceutiques Unimed, d’être arrêté et maintenu en garde à vue.
En l’absence d’explications par les autorités judiciaires des véritables raisons de ces arrestations, on ne peut éviter d’établir un lien avec l’échec de la Commission nationale pour la réconciliation pénale, dont la mission s’est normalement achevée le 11 novembre, à réunir les fonds espérés.
Dans une déclaration à l’agence Tap, dimanche 12 novembre 2023, Me Jamel Hajji, membre du comité de défense du prévenu, a indiqué que la garde à vue de son client a été prononcée, dans la nuit du vendredi à samedi dernier, en vertu d’une commission rogatoire émise par le juge d’instruction n° 36 près le pôle judiciaire de lutte antiterroriste.
Selon la même source, l’homme d’affaires sera placé en garde à vue pour une durée de 48 heures, laquelle prendra fin demain.
A l’expiration de cette durée légale, on saura si Charfeddine devra comparaître et être entendu par le juge ou bien il sera acquitté, a précisé Me Hajji.
Dans la nuit du vendredi à samedi dernier, des informations relayées via les réseaux sociaux ont fait état de l’arrestation de l’homme d’affaires, ancien président de l’Etoile sportive du Sahel et ancien député Nidaa Tounes (2014/2019).
I. B.
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