Vient de paraître : ‘‘Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir’’

Le journaliste français Alain Gresh vient de publier un nouveau livre intitulé ‘‘Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir’’ (éd. Les Liens qui libèrent, Paris, 2 mai 2024, 192 pages). A lire pour comprendre l’urgence de l’application du droit international, seule alternative pour résoudre les conflits entre Israéliens et Palestiniens.

Ce qui se joue dans la guerre contre Gaza dépasse largement le cadre étroit de ce petit territoire qui connaît une des guerres les plus destructrices de l’époque contemporaine, une guerre dont la Cour internationale de justice a souligné «le risque génocidaire». Si elle condense d’abord le calvaire centenaire du peuple palestinien, l’enjeu déborde ses frontières, avec les risques d’un embrasement régional et surtout avec l’approfondissement de la fracture entre le reste du monde et l’Occident. Celui-ci, mobilisé aux côtés d’Israël, adopte une vision manichéenne de l’Histoire comme affrontement sans cesse recommencé entre Barbares et Civilisés.

Dans cette guerre, le droit international dont se réclame l’Europe n’est plus qu’un faux-semblant. Ces choix ont élargi le fossé entre l’Occident et le Sud de la Méditerranée.

Alain Gresh est l’auteur d’un autre essai sur le même sujet, ‘‘De quoi la Palestine est-elle le nom ?’’, paru en 2010. C’est un journaliste attaché aux valeurs humaines et qui s’est libéré du tribalisme. Son livre est un témoignage de la cécité des gouvernements occidentaux face a l’injustice et aux souffrances du peuple palestinien. Il est à se demander si, a travers la tragédie des Palestiniens, les gouvernements occidentaux n’expriment pas leur haine vis-à-vis de tous les peuples non européens.

I. B.

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