Réglementer le travail hybride pour impulser l’économie tunisienne

La Tunisie pourrait bénéficier de méthodes de travail innovantes, principalement hybrides, dans la mesure où elles contribuent au développement de l’économie nationale, notamment en offrant la possibilité aux salariés tunisiens de percevoir des salaires en devises étrangères, lit-on dans une note de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) publiée récemment.

«Labsence de cadres juridiques définis pour gérer le travail à distance et le travail hybride représente un défi majeur tant pour les employeurs que pour les salariés en Tunisie», lit-on dans cette note intitulée «Les méthodes de travail hybrides entre bien-être des salariés et enjeux des entreprises».

«Labsence de réglementation pourrait conduire à une incertitude quant aux devoirs et responsabilités dans ces méthodes de travail qui ont évolué depuis la pandémie de Covid-19», a souligné l’IACE.

«Le scénario actuel réitère la nécessité de lignes directrices et de politiques bien définies pour faire face aux complexités et aux risques potentiels associés au travail à distance. Létablissement de cadres clairs est devenu de plus en plus crucial dans la mesure où ces méthodes de travail flexibles pourraient réduire lémigration de la main-dœuvre nationale qualifiée ainsi que la fuite des cerveaux», ajoute l’IACE.

«Lélaboration de réglementations et de stratégies claires régissant ces méthodes de travail modernes garantira non seulement clarté et sécurité entre les employeurs et les employés, mais favorisera également une main-dœuvre plus solide et plus durable en Tunisie», a indiqué la même source.

«En donnant la priorité à la mise en place de mesures de cybersécurité et d’infrastructures de réseaux robustes ainsi qu’en développant des réglementations claires, la Tunisie pourrait offrir un environnement de travail hybride sûr et cohérent pour tous les employés», ajoute la même source.

D’après Tap.