Présidentielle tunisienne : le tribunal administratif remet Imed Daïmi dans la course

Le tribunal administratif a annoncé, ce vendredi 30 août 2024, l’acceptation du recours présenté par Imed Daïmi contre la décision de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) invalidant son dossier de candidature à la présidentielle du 6 octobre.

L’ancien chef de cabinet de l’ex-président par intérim Moncef Marzouki revient ainsi, du moins sur le plan juridique, dans la course à la présidentielle, aux côtés du président sortant, Kaïs Saïed, Zouhair Maghzaoui (mouvement Echaâb), Ayachi Zammel (parti Azimoun), dont les candidatures ont été avalisées par la commission électorale, et Abdellatif Mekki (Amal Wa Injaz) et l’ancien ministre Mondher Zenaïdi, dont le recours a été accepté par le tribunal administratif.

Rappelons qu’avant de présenter sa candidature, Daïmi a du abandonner sa seconde nationalité française, afin de se conformer au texte de la constitution de 2022 qui interdit la candidature des binationaux à la présidence de la république.

Il reste à l’Isie d’annoncer la liste définitive dans candidats, en tenant compte de tous les aspects juridiques que le tribunal administratif a signalés et qui n’ont pas été pris en compte par Farouk Bouasker et ses collègues dans leurs décisions préliminaires.

Il reste aussi qu’en l’absence d’une cour constitutionnelle, cette question suscite un vif débat dans l’opinion sur l’étendue (et les limites) des pouvoirs de la commission électorale.   

I. B.

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