L’audition de Ayachi Zammel, candidat à la présidentielle du 6 octobre, arrêté à l’aube de ce lundi 2 septembre 2024, se poursuit auprès de la brigade de la garde nationale de Tébourba (Manouba).
La porte-parole du tribunal de première instance de Manouba, Sondes Nouioui, a indiqué à l’agence Tap que le ministère public n’a pas encore émis de mandat de dépôt à l’encontre du suspect.
Zammel, qui vient de démissionner de la présidence du mouvement Azimoun pour pouvoir mener sa campagne électorale pour la présidentielle, est soupçonné, ainsi que la trésorière de son mouvement, Siwar Bargaoui, d’avoir falsifié des parrainages populaires et offert des cadeaux à des citoyens électeurs pour influencer leurs choix.
Selon Mme Nouioui, l’enquête judiciaire a démarré suite aux plaintes déposées par 11 citoyens de la délégation (sous-préfecture) de Tébourba affirmant que leurs données personnelles ont été utilisées pour remplir des formulaires de parrainages en faveur dudit candidat sans leur accord. Ils affirment aussi avoir découvert le pot aux roses en effectuant les vérifications nécessaires en utilisant la plateforme numérique mise en place à cet effet par la commission électorale. Les parrainages douteux ont été soumis aux vérifications techniques, ajoute Mme Nouioui.
Les 11 plaignants et le frère du principal suspect avaient été auditionnés dans le cadre de cette affaire, ainsi que Ayachi Zammel et Siwar Bargaoui.
I. B.