Le Forum d’investissement en Tunisie (TIF) servira de plate-forme unique pour forger de nouveaux partenariats, attirer des investissements et mettre en valeur le vaste potentiel d’investissement de la Tunisie dans divers secteurs, a déclaré l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Marcus Cornaro.
S’exprimant mercredi 12 juin 2024 à Tunis, à l’ouverture de la 21e édition du TIF 2024, le diplomate européen a réitéré l’engagement de l’UE à soutenir et assister le gouvernement tunisien dans ses efforts pour amener le pays à un niveau supérieur. «La Tunisie dispose d’un immense potentiel de développement et de relations solides avec ses voisins», a-t-il souligné.
Ce forum a attiré plus de 1 000 participants, avec environ 85 entreprises européennes inscrites à l’événement et prêtes à poursuivre leur coopération avec la Tunisie, a indiqué Cornaro.
«L’UE soutient ce forum dans le cadre de la coopération Tunisie-UE et conformément aux engagements que nous avons pris ensemble dans le cadre du mémorandum d’accord signé l’année dernière», a-t-il souligné.
«Ce protocole d’accord, le premier du genre dans la région, marque une étape importante dans pour les cinq piliers de coopération : la stabilité macroéconomique, l’économie et le commerce, la transition énergétique verte, les contacts entre les peuples, ainsi que la migration et la mobilité. Après neuf mois, ce protocole d’accord a déjà produit des résultats tangibles», a ajouté Cornaro.
Supprimer les procédures bureaucratiques inutiles
De son côté, Samir Majoul, président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), a affirmé que si la Tunisie dispose d’un immense potentiel, d’une base manufacturière solide, d’une main d’œuvre qualifiée et d’entreprises très innovantes, il est crucial de mettre en œuvre des politiques appropriées pour stimuler l’investissement et l’innovation. Cela implique de supprimer les procédures bureaucratiques inutiles et de développer le cadre réglementaire pour encourager le dynamisme des entreprises. Majoul a également appelé à l’intégration de l’objectif de croissance dans la politique de la Banque centrale, qui ne doit pas se limiter au contrôle de l’inflation, soulignant la nécessité d’introduire un code des changes moderne, de promouvoir l’internationalisation de l’économie tunisienne et d’attirer les investissements étrangers.