Début des préparatifs pour la révision de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, qualifié de désavantageux et responsable d’énormes pertes économiques pour ce pays d’Afrique du Nord.
C’est ce qu’a annoncé la présidence algérienne dans un communiqué rendu public dans la soirée du mardi 14 janvier 2025, à l’issue d’une réunion présidée par le président de la république Abdelmadjid Tebboune et consacrée au «suivi de l’avancement des préparatifs en vue de la révision de l’accord d’association avec l’Union européenne».
La réunion s’est déroulée en présence du Premier ministre Nadir Larbaoui et de plusieurs membres de son gouvernement, dont les ministres de l’Intérieur, des Finances, des Transports, du Commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture, de l’Irrigation, des Postes et Télécommunications.
L’Algérie et l’UE sont liées par un Accord d’association, un traité commercial signé en 2002 et entré en vigueur le 1er septembre 2005, sous le règne de feu l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.
L’accord prévoit la suppression progressive des droits de douane sur les biens et marchandises dans les deux sens, mais les entreprises algériennes (publiques et privées) n’ont pas pu rivaliser avec leurs homologues européennes, le pays exportant presque exclusivement des produits pétroliers et du gaz. Des experts algériens, cités par les médias locaux, avaient précédemment estimé que l’accord avait causé des pertes à plus de 30 milliards de dollars pour la partie algérienne.
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