«Lorsque la justice prévaut et que l’État retrouve son rôle social naturel, la stabilité s’installe, ouvrant la voie à une croissance inclusive et durable», a déclaré le président Kais Saïed.
Recevant, mercredi 23 avril 2025, au palais de Carthage, la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri et la ministre des Finances Michket Slama Khaldi, pour examiner les orientations générales du projet de loi de finances 2026, le chef de l’Etat a insisté une nouvelle fois sur le rôle social de l’Etat, qui doit être, selon lui, au plus près des intérêts des couches les plus défavorisées de la société. Aussi, a-t-il souligné la nécessité, dans la phase que traverse la Tunisie, de rompre avec les perceptions dépassées et de privilégier le volet social, parallèlement à une fiscalité équitable, afin de parvenir à la justice et à l’équité souhaitées.
Ses deux interlocuteurs savent donc ce qui les attend : élaborer une loi de Finances et un budget de l’Etat pour l’exercice à venir à forte portée distributive, soit plus de taxes pour les entreprises et plus d’aides pour les couches les plus démunies de la population. Ce qu’on peut résumer par la fameuse formule «Prendre aux riches pour donner aux pauvres».
Encore faut-il qu’il y ait encore des richesses à distribuer et que la croissance soit au rendez-vous, or celle-ci reste atone et ne devrait pas dépasser, selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publié il y a quelques jours, 1,4% en 2025 et 2026.
I. B.
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